Née il y a de cela 25 ans à Dourdan, dans l'Essonne, je me présente aujourd'hui à vous. Resplendissante demoiselle maintenant, je l'étais bien moins avant... Chauve, hurlante, toutes sirènes dehors, je criais à qui voulait bien l'entendre (et le supporter) que j'étais arrivée ! Et par la grande porte, s'il-vous-plait. Mon père manqua de s'évanouir au moins quinze fois en ce mois de juillet 1980 pendant que ma maman souffrait atrocement. Je passerai les épisodes insipides de mon enfance, parce que je me doute bien que l'on se fiche pas mal de savoir combien de châteaux de sable j'ai construit...et combien j'en ai surtout détruit.

Très tôt, Sandra (c'est moi) eut un goût prononcé pour le rêve, l'imaginaire, et surtout, le fait de ne jamais rien faire comme tout le monde. Oh oui, je me souviens de petits moments comme ça, j'étais encore jeune, très très jeune. Mais déjà, j'avais le sens du "chic", du "in", du "tendance"... Je scotchais les légos DUPLO à mes chaussons afin de me fabriquer de belles chaussures à talons, rayant ainsi le carrelage d'un bout à l'autre de la maison. Plus tard, j'appris que les légos n'étaient pas là pour être accrochés aux chaussons mais pour construire des maisons et des casernes de pompiers... Ouhhhh, ce sacro-saint esprit cartésien n'était décidément pas mon truc !!

Quelques années plus tard, lorsque j'entrai au collège, j'eus droit à ces fameux cours de technologie dans une salle froide, grande, meublée avec goût comme on sait si bien le faire au collège. Perceuses, fraises, fers à souder... Tout était là afin de travailler comme des pros, des petits as de la soudure. L'as de la soudure, ce n'était certainement pas moi. J'aurais pu leur fabriquer une baignoire, avec leurs circuits imprimés, mais jamais souder des composants au bon endroit ! Et pourtant... Le résultat fut une réussite : à la fin de l'année, je revins à la maison, arborant un boîtier bizarrement vissé, destiné à être branché sur le secteur. Mon frère s'électrocuta avec l'engin, il faut croire que j'avais "mal vissé".

Les années passèrent, la technologie ne fut plus qu'un mauvais souvenir (marquant quand même...). Je fis mes débuts au lycée, développant un peu plus mon intérêt pour l'Allemand au fil des années. La série ES en Première et Terminale fut la mienne, j'eus mon bac en 1998 avec les félicitations... de moi.

Et ce qui s'est passé entre mon bac et maintenant, c'est top secret, puisque même pas encore fini... ;)

Raison sociale : Mademoiselle

Prénom : Moquette

Nom : Non connu à ce jour

Age : 25 ans

Occupation principale : prof à domicile

Occupations annexes : Le tricot, internet, et la clownerie.

Hobbys : Chanter, dessiner, peindre, écrire, lire, faire rire...

Mademoiselle aime : La bonne cuisine (pourvu que je ne cuisine pas), le Sud, Aix-en-Provence, les cigales, le soleil, rendre les gens heureux, ses études, le métier d'enseignant, les gens passionnés, ses amis, être amoureuse, la réciprocité...

Mademoiselle déteste : Les abats, le boudin, la bêtise humaine, les moutons dans tous les sens du terme, l'orage, l'étroitesse d'esprit, le mauvais temps, les prédictions de Paco Rabanne, le métro parisien, les bouchons, les effluves d'essence,...

Ses qualités : Drôle (s'efforce de l'être un peu en tout cas), à l'écoute, sincère, franche, honnête, fidèle, sensible, originale,...

Ses défauts : Trop drôle, trop franche, trop honnête, trop sensible, trop originale. Peut être aussi un peu désordonnée, soupe au lait, colérique.

Sa citation préférée : "Par un lapsus, elle a changé le "vous" stéril en "toi" cordial, et dans mon âme éprise d'elle naîssent les rêves de bonheur. Songeur, je suis là, devant elle, sans pouvoir la quitter des yeux, disant "que vous êtes gentille", tout en pensant "comme je t'aime !" " A. Pouchkine.

Ses films préférés:

-"La vie est belle"
-"Forrest Gump"
-"L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux"
-"La ligne verte"
-"Le fabuleux destin d'Amélie Poulain"
-"Bowling for Columbine".